Autres intervenant.e.s possibles

En théorie, une sage-femme suffit pour assurer un AAD. Selon vos souhaits, vous pourrez faire appel à d’autres personnes pour vous entourer :

©Sabrina Pensalfini

Une seconde sage-femme : Il arrive que les sages-femmes AAD travaillent à plusieurs, en cabinet pour se soutenir et assurer une présence aux mères en cas d’accouchement simultané. Vous-même pouvez demander à être accompagnée par deux professionnel.le.s. Généralement, vous les aurez rencontré.e.s au cours de la grossesse. En cas d’intervention de deux sages-femmes, il faudra prévoir des honoraires pour les deux.

Une doula ou accompagnante en périnatalité : Certaines femmes choisissent d’être accompagnées par une doula lors de la grossesse et de l’accouchement. Celle-ci n’est pas une professionnelle de santé mais apporte une ‘information fiable et sourcée si les parents en font la demande. Une doula apporte un  espace de confiance, d’écoute, de soutien, d’échange et de transmission sans jugement et dans le respect des choix des parents. Cette profession est surtout développée dans les pays anglo-saxons et tend à se développer également en France.

Le site de l’association Doulas de France peut vous permettre de trouver une professionnelle pour vous accompagner près de chez vous.

Votre famille (mère, belle-mère, marraine, amie proche) : Comme cela se vit encore dans certaines cultures ou certaines traditions, on peut vouloir vivre son enfantement avec d’autres femmes proches. Elles pourront prodiguer une présence rassurante ou accomplir des tâches d’intendance (accueillir la sage-femme à son arrivée, cuisiner un repas, s’occuper des enfants plus grands, etc…).

L’important est de se sentir à l’aise avec ces présences et d’avoir discuté avant l’accouchement du rôle qui est attendu d’elles.

À qui parler de son projet d’AAD ?

Les postures sont variables sur cette question. Vous ne devez rien à personne. Si vous craignez l’incompréhension de votre entourage, ne lui en parlez pas.

Si au contraire, vous avez envie de partager le choix de votre lieu de naissance avec votre entourage, faites-le aussi librement. C’est une posture militante et peut-être aurez-vous à expliquer, rassurer ou argumenter.

Rien ne vous oblige à l’évoquer avec d’autres professionnels de santé que la sage-femme qui va vous accompagner. Les équipes hospitalières peuvent parfois avoir un discours désapprobateur. Si vous souhaitez les en informer, nous vous invitons à observer une forme d’ouverture et de détachement. Toutefois, si la maternité refuse de vous inscrire, elle doit en principe vous orienter vers une autre structure. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez saisir la commission des usagers de l’hôpital pour faire valoir vos droits.