Qui sommes-nous ?
Le CDAAD est une association apolitique et laïque, régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, composée majoritairement de parents, usagers ou citoyens désireux d’agir en faveur de l’accouchement à domicile. Ses objectifs principaux sont au nombre de quatre.
Les objectifs statutaires du CDAAD
- Défendre l’accouchement à domicile accompagné d’une sage-femme
- Défendre les droits des usagers dans le cadre de leur projet d’AAD
- Soutenir les sages-femmes pratiquant l’AAD de toutes les manières possibles, et en particulier contribuer à l’accès à une assurance Responsabilité Civile Professionnelle abordable et couvrant l’ensemble de leur pratique.
- Soutenir le libre choix des lieux et modes de naissance
Marie Bouchet
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F.A.Q
L’éligibilité à l’AAD répond à des critères précis, discutés en amont avec la sage-femme et qui peuvent être révisés tout au long de la grossesse et jusqu’à l’accouchement.
Les critères de sélection de base
L’AAD peut concerner d’emblée les femmes :
- en bonne santé dont la grossesse est unique (non gémellaire)
- sans antécédent médical connu
- dont la grossesse se déroule de manière physiologique
- dont le bébé se développe correctement, se trouve en présentation céphalique et naît entre 37 et 41 SA
- N’ayant pas eu de complications lors d’accouchements précédents
- Vivant dans une habitation répondant aux critères de sécurité définis avec la sage-femme.
La confusion est fréquente dans l’imaginaire collectif comme dans le discours des professionnels de santé. Lorsqu’il est question d’”accouchement à domicile”, il convient de distinguer l’AAD, qui est un accouchement à domicile accompagné d’une sage-femme et l’ANA pour Accouchement Non-Assisté. Dans ce deuxième cas de figure, les parents assument la naissance de leur enfant en complète autonomie.
Le CDAAD milite pour l’intégration de l’AAD au système de soin français. Nous défendons le libre choix des modes et des lieux de naissance ; de ce fait, nous ne condamnons pas l’ANA lorsqu’il est décidé de manière libre et éclairée par les parents. Nous regrettons toutefois que certains couples soient contraints à l’ANA faute d’une offre d’accompagnement suffisamment développée sur le territoire français, en métropole comme en Outre-Mer.
C’est pourquoi notre association soutient l’AAD, et notamment les sages-femmes dans leur combat pour une assurance leur permettant de pratiquer les AAD.
Il est aujourd’hui commun d’opposer accouchement naturel et accouchement médicalisé. La demande d’accouchements dits “naturels” ou physiologiques est de plus en plus clairement formulée par les parents.
Il nous semble toutefois important de réfuter l’idée selon laquelle accoucher chez soi reviendrait à refuser toute technicité.
Les professionnel.le.s qui accompagnent les accouchements à domicile sont formé.e.s et équipé.e.s pour faire face aux urgences les plus courantes (kits de perfusion, kits de réanimation, ocytocine de synthèse, oxygène…). Une formation en réanimation néonatale est reçue par la plupart.
Les parents, quant à eux, reçoivent de la sage-femme des instructions afin de préparer leur domicile en vue d’une éventuellement intervention médicale. En amont de la naissance, la sage-femme s’assure que leur logement remplisse effectivement les conditions requises.
Enfin, en cas de risque ou d’urgence avant, pendant le travail ou en post-partum immédiat, la femme et/ou son enfant est transférée jusqu’au centre hospitalier le plus proche, dans lequel elle s’est préalablement inscrite.
Malgré les compétences et l’équipement des professionnel.le.s, l’accouchement à domicile ne saurait être comparé à un accouchement en structure hospitalière. Les sages-femmes accompagnent les naissances physiologiques. Leurs compétences leur permettent d’intervenir lors de l’expulsion du fœtus, de la délivrance du placenta y compris lorsque des manœuvres sont nécessaires, de pratiquer des sutures ou des gestes de réanimation le cas échéant. Toutefois, certaines interventions strictement chirurgicales, notamment celles nécessitant une anesthésie, ne sont pas possibles à domicile, comme une césarienne ou la pose d’une péridurale, etc. Lorsque la situation le nécessite, un transfert est organisé, soit dans le véhicule des parents, soit sur intervention du SAMU. En cas de problème au cours de l’accouchement, le temps de transfert vers une maternité et d’intervention peut induire un risque dont il convient que le couple soit conscient.
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