Vous avez vécu un AAD ?
Vous aviez un projet d’AAD qui n’a pas pu aboutir ?
Quelqu’un, dans votre entourage, a vécu un AAD et vous souhaitez témoigner ?
Notre association vous propose un courrier-type à envoyer sous format papier ou par mail à vos instances de santé pour
Faire connaître l’AAD et ses bienfaits
Réclamer un cadre légal favorable
Demander des conditions d’exercice justes pour les sages-femmes.
Pour cela,
Besoin d’aide pour l’écriture ou d’une relecture ? Ecrivez à contact@cdaad.fr, une de nos bénévoles vous accompagnera !
Notre proposition de texte
Prénom Nom Adresse CP – Ville Ministère de la Santé et la Prévention 14, avenue Duquesne 75350 PARIS 07 SP Fait à LIEU, le DATE,Copie : à l’ARS, au Réseau périnatal, au CDAADObjet : Établissement d’un cadre pour l’Accouchement accompagné à domicileMadame, Monsieur, Je souhaite vous alerter sur les conditions d’accès à l’Accouchement Accompagné à Domicile (AAD) en France et en particulier dans ma région. Il n’y a, en France, aucun lieu d’accouchement qui soit imposé par la loi. Si en 2023, les enfants naissent majoritairement à l’hôpital, il est également autorisé de choisir d’accoucher ailleurs. Les alternatives existantes que sont les maisons de naissance et les plateaux techniques ne progressent pas au rythme que l’on pourrait souhaiter. Elles ne répondent par ailleurs pas non plus à la demande spécifique de donner naissance à domicile. L’AAD représente environ 1500 naissances par an, accompagnées en 2023 par une centaine de sages-femmes inégalement réparties sur le territoire national. Leur chiffre est bien inférieur à la demande. Dans ce contexte, trouver une sage-femme relève de profondes inégalités géographiques et sociales. Les études montrent unanimement que l’AAD, dans le cadre d’une grossesse physiologique, ne présente pas plus de danger qu’un accouchement hospitalier dans les pays où la prise en charge est organisée. Pourtant l’AAD ne bénéficie toujours d’aucun cadre légal en France. Au contraire, au printemps 2022, le Ministère de la santé et de la prévention a expressément demandé à la CNAM d’exclure l’AAD des négociations autour de l’Accompagnement Global à la Naissance, marginalisant les parents portant ce type de projet. Cette situation me préoccupe car l’absence de prise en compte des AAD dans notre système de soins n’empêchera pas les femmes d’accoucher où elles le souhaitent puisque c’est là leur droit. En revanche, cela se fait potentiellement au détriment de leur santé et de celle de leur enfant (accouchements non-assistés, complications lors de transferts). Il s’agit donc d’un problème de santé publique. Ainsi, je vous demande de considérer les conditions d’une intégration de l’AAD au système de soins en révisant les tarifs d’assurance RCP spécifique à l’AAD par le BTC, en élaborant, avec les acteurs de la périnatalité et les professionnelles concernés, des recommandations nationales, et en favorisant une collaboration entre les acteurs des réseaux périnataux : sages-femmes, équipes hospitalières, gynécologues, anesthésistes, urgentistes. Certaines régions y parviennent progressivement avec succès, au bénéfice des femmes et de la majorité des acteurs soucieux de la santé des populations. Une expérience très positive est en cours à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le Rapport des 1000 jours insiste sur la nécessité de rendre les parents acteurs et le rapport du Ciane “La prévention de l’insécurité maternelle”, paru en septembre 2022 fait état de l’insatisfaction globale des parturientes. Il préconise pour y remédier le développement d’alternatives à l’accouchement médicalisé tout comme le font le Planning Familial, l’association Make Mothers Matter et l’ensemble des organisations et syndicats engagés pour la santé féminine. Dans un pays où la seconde cause de mortalité maternelle est le suicide, les bienfaits de l’AAD ne sauraient donc être vus comme une menace mais bien plus comme une opportunité. Pour vous en convaincre, vous trouverez ci-joint le récit de mon AAD/ de mon projet d’AAD et de mon accouchement / de l’AAD de ma femme, ma fille, ma belle-fille, etc. Des associations spécialisées (CDAAD, APAAD) pourront vous apporter des informations complémentaires. Vous remerciant de l’attention portée à mon courrier, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées, Signature |
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Mon AAD
Pour faire le récit de votre AAD, nous vous conseillons de ne pas dépasser un feuillet (env. 3300 signes espaces compris).
Nous vous proposons de structurer votre récit de la manière suivante : NB : Si votre AAD ne s’est pas passé comme prévu, dites-le aussi, en insistant sur l’intérêt de l’encadrement par des recommandations, pour des naissances respectées et sécuritaires. Quelle que soit votre expérience, merci de ne pas citer de nom ni de sage-femme, ni d’établissement hospitalier. |
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